« Accompagner, soutenir, défendre ! », telle est l’accroche que met en avant l’association des Diabétiques de Corse. Elle a fait le choix pour la troisième fois consécutive de libérer la parole sur cette maladie si méconnue.
Du monde, des patients, un public curieux, des professionnels de santé et différents intervenants étaient présents pour informer, échanger, dialoguer avec les visiteurs. Un vrai succès. Cette journée gratuite a débuté à 9h30 avec l’accueil des bénévoles, des professionnels de santé et de tous les acteurs du jour.
Le docteur Pierre-Ange Girerd, endocrinologue et diabétologue sur « le sexe et le diabète » a donné le coup d'envoi des interventions. Puis le programme s’est étalé sur la journée avec les médecins Laetitia Kunstmann et Catherine Cortey , endocrinologues diabétologues qui tout comme le
docteur Girerd, se sont rapprochées du public pour intervenir et répondre aux questions, s’ajoutant les interventions d’Evelyne Merciadri, diététicienne et Marie-Josée Donazzon, assistante sociale. Sans oublier la présence de Yoann Court, joueur de football du GFCA concerné par la maladie.
Des animations étaient à l’ordre du jour : robot photos permettant de réaliser des selfies pour le souvenir et baptêmes d’anciennes voitures avec l’association Retro 2A.
Le diabète, c’est quoi ?
Le diabète est une maladie chronique qui survient lorsque le pancréas ne produit pas assez d'insuline ou lorsque l'organisme n'est pas capable d'utiliser efficacement l'insuline qu'il produit. Cela se traduit par un taux de sucre dans le sang (glycémie) élevé.
Il existe deux formes de diabète : de type 1 et de type 2. Le diabète de type1 est le diabète insulino-dépendant (DID). Il concerne environ 10 % des diabétiques. Il survient brutalement lorsque le pancréas ne fabrique plus suffisamment d’insuline.
Le diabète de type 2 est l'insulinorésistance qui touche plus de 90% des diabétiques. Elle est la forme la plus fréquente et résulte de la mauvaise utilisation de l’insuline par les cellules de l’organisme (insulinorésistance).
Cette forme de type 2 est plus sournoise et le signes difficilement identifiables dès l’apparition de la maladie. Il est d’ailleurs difficile de définir un chiffre qu’on ne peut connaître de « diabétiques qui s’ignorent », c’est pourquoi il est important d’encourager le dépistage.
Un événement incontournable
D’après ameli.fr, le 31 décembre 2015, en Corse, le nombre patient relevant de l’ALD 8 correspondant au diabète est de 9 920, ce nombre est en augmentation de près de 30% depuis 2010, soit une augmentation de près de 5% par an.
Les précédentes éditions l’on montré, l’information sur cette maladie est essentielle. Pourquoi ? Parce qu’elle concerne un nombre impressionnant en France de malades. Cela permet aux patients de trouver des réponses, d’échanger avec d’autres malades et des professionnels de santé en
relation direct avec la maladie, il donne l’occasion aux visiteurs de se dire qu’il serait bien de faire un dépistage « au cas où ».
Préventions, rencontres et échanges
On peut imaginer que souvent les malades n’ont pas toujours des réponses à leurs questions et le fait de ne pas ses sentir isolé face à leur maladie est immense. Un salon où tout le monde peut se rencontrer est un moyen de ne pas se sentir seul face à ce qui peut devenir très vite un enfer.
De plus, Rose marie Pasqualaggi, diabétique de type 1 depuis 2011 et présidente de l’association insiste sur le fait que mettre l’accent sur la prévention est en soi une priorité, elle explique : « cette maladie est une véritable pandémie et à l’heure actuelle, nous, en tant qu’association on estime que de faire connaître la maladie au plus grand nombre de gens, la populariser, la vulgariser peut générer des prises de conscience en vue de dépistages.»
Elle ajoute : « ici dans ce salon, il n’y a pas que les médecins qui interviennent. Une diététicienne nous parle de l’équilibre alimentaire. Une assistante sociale est là pour bien expliquer les droits auxquels les patients peuvent avoir accès. Et puis tous les acteurs tels que la Caisse primaire d’assurance Maladie dans le programme Sophia, le centre Valicelli d’ocana (rééducation et régime), RCMC (réseau Corse des Maladies chroniques), le laboratoire Sanofi, Corsica santé et C2S – Corse Santé Services
(prestataires de pompes à insuline), la Mutualité Française et le pôle activité physique avec deux éducateurs et puis un stand qui a eu son succès et qui fut animé par le Lions Club d’Ajaccio celui du dépistage Capillaire gratuit sur le salon. »
Un quotidien en équilibre
Faire du sport, partir en voyage, avoir un enfant... Le diabète peut dans certaines situations poser des problèmes. Mais grâce à un suivi médical sérieux, une bonne hygiène de vie, un accompagnement, les diabétiques peuvent la plupart du temps mener une vie normale. « Une maladie chronique n’est pas toujours très simple à gérer dans le quotidien notamment du fait de ses complications » souligne justement Le docteur Pierre-Jean Girerd, « Le but du traitement pour nous, médecin,
c’est d’équilibrer le patient. »
Beau succès pour cette 3è édition : riche, instructive et humaine avec de beaux échanges. En attendant la 4è, pensez au dépistage si ce n’est pas déjà fait.
Du monde, des patients, un public curieux, des professionnels de santé et différents intervenants étaient présents pour informer, échanger, dialoguer avec les visiteurs. Un vrai succès. Cette journée gratuite a débuté à 9h30 avec l’accueil des bénévoles, des professionnels de santé et de tous les acteurs du jour.
Le docteur Pierre-Ange Girerd, endocrinologue et diabétologue sur « le sexe et le diabète » a donné le coup d'envoi des interventions. Puis le programme s’est étalé sur la journée avec les médecins Laetitia Kunstmann et Catherine Cortey , endocrinologues diabétologues qui tout comme le
docteur Girerd, se sont rapprochées du public pour intervenir et répondre aux questions, s’ajoutant les interventions d’Evelyne Merciadri, diététicienne et Marie-Josée Donazzon, assistante sociale. Sans oublier la présence de Yoann Court, joueur de football du GFCA concerné par la maladie.
Des animations étaient à l’ordre du jour : robot photos permettant de réaliser des selfies pour le souvenir et baptêmes d’anciennes voitures avec l’association Retro 2A.
Le diabète, c’est quoi ?
Le diabète est une maladie chronique qui survient lorsque le pancréas ne produit pas assez d'insuline ou lorsque l'organisme n'est pas capable d'utiliser efficacement l'insuline qu'il produit. Cela se traduit par un taux de sucre dans le sang (glycémie) élevé.
Il existe deux formes de diabète : de type 1 et de type 2. Le diabète de type1 est le diabète insulino-dépendant (DID). Il concerne environ 10 % des diabétiques. Il survient brutalement lorsque le pancréas ne fabrique plus suffisamment d’insuline.
Le diabète de type 2 est l'insulinorésistance qui touche plus de 90% des diabétiques. Elle est la forme la plus fréquente et résulte de la mauvaise utilisation de l’insuline par les cellules de l’organisme (insulinorésistance).
Cette forme de type 2 est plus sournoise et le signes difficilement identifiables dès l’apparition de la maladie. Il est d’ailleurs difficile de définir un chiffre qu’on ne peut connaître de « diabétiques qui s’ignorent », c’est pourquoi il est important d’encourager le dépistage.
Un événement incontournable
D’après ameli.fr, le 31 décembre 2015, en Corse, le nombre patient relevant de l’ALD 8 correspondant au diabète est de 9 920, ce nombre est en augmentation de près de 30% depuis 2010, soit une augmentation de près de 5% par an.
Les précédentes éditions l’on montré, l’information sur cette maladie est essentielle. Pourquoi ? Parce qu’elle concerne un nombre impressionnant en France de malades. Cela permet aux patients de trouver des réponses, d’échanger avec d’autres malades et des professionnels de santé en
relation direct avec la maladie, il donne l’occasion aux visiteurs de se dire qu’il serait bien de faire un dépistage « au cas où ».
Préventions, rencontres et échanges
On peut imaginer que souvent les malades n’ont pas toujours des réponses à leurs questions et le fait de ne pas ses sentir isolé face à leur maladie est immense. Un salon où tout le monde peut se rencontrer est un moyen de ne pas se sentir seul face à ce qui peut devenir très vite un enfer.
De plus, Rose marie Pasqualaggi, diabétique de type 1 depuis 2011 et présidente de l’association insiste sur le fait que mettre l’accent sur la prévention est en soi une priorité, elle explique : « cette maladie est une véritable pandémie et à l’heure actuelle, nous, en tant qu’association on estime que de faire connaître la maladie au plus grand nombre de gens, la populariser, la vulgariser peut générer des prises de conscience en vue de dépistages.»
Elle ajoute : « ici dans ce salon, il n’y a pas que les médecins qui interviennent. Une diététicienne nous parle de l’équilibre alimentaire. Une assistante sociale est là pour bien expliquer les droits auxquels les patients peuvent avoir accès. Et puis tous les acteurs tels que la Caisse primaire d’assurance Maladie dans le programme Sophia, le centre Valicelli d’ocana (rééducation et régime), RCMC (réseau Corse des Maladies chroniques), le laboratoire Sanofi, Corsica santé et C2S – Corse Santé Services
(prestataires de pompes à insuline), la Mutualité Française et le pôle activité physique avec deux éducateurs et puis un stand qui a eu son succès et qui fut animé par le Lions Club d’Ajaccio celui du dépistage Capillaire gratuit sur le salon. »
Un quotidien en équilibre
Faire du sport, partir en voyage, avoir un enfant... Le diabète peut dans certaines situations poser des problèmes. Mais grâce à un suivi médical sérieux, une bonne hygiène de vie, un accompagnement, les diabétiques peuvent la plupart du temps mener une vie normale. « Une maladie chronique n’est pas toujours très simple à gérer dans le quotidien notamment du fait de ses complications » souligne justement Le docteur Pierre-Jean Girerd, « Le but du traitement pour nous, médecin,
c’est d’équilibrer le patient. »
Beau succès pour cette 3è édition : riche, instructive et humaine avec de beaux échanges. En attendant la 4è, pensez au dépistage si ce n’est pas déjà fait.
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